Que ton aliment soit ta première médecine, tel le disait Hippocrate pour montrer l’importance de bien se nourrir pour espérer être en bonne santé. Cet adage est également valable chez nos compagnons à 4 pattes et devant la pléthore de marques et de possibilités de nourrir les animaux, difficile de s’y retrouver.
Il existe plusieurs manières de nourrir au mieux son compagnon, la ration ménagère est l’une d’elle. Mais il faut un équilibre subtil entre les différents nutriments : protéines, lipides, glucides, vitamines et oligo-minéraux sont tous nécessaires à des doses variant d’un individu à l’autre.
Longtemps, il a été conseillé de partager les quantités de nutriments pour le chien en 3 : 1/3 viande, 1/3 légumes, 1/3 féculents. Or cette composition n’est pas équilibrée car il manque 2 ingrédients essentiels : les acides gras essentiels et les vitamines et minéraux. De plus la quantité de protéines ne se calcule pas ainsi. Elle est calculée à partir du Ratio Protido-Calorique ou RPC.
Ce quotient varie en fonction de la taille du chien et de son statut physiologique. Un Chihuahua a besoin proportionnellement parlant de beaucoup moins de protéines qu’un Dogue Allemand.
C’est pourquoi les rations ménagères, une fois préparées, peuvent visuellement paraitre riche en glucide. Mais ce n’est pas le cas en pratique. Les rations sont calculées pour amener la quantité optimale de protéines pour l’animal à un coup raisonnable. En effet, un chien en bonne santé tolèrerait un taux de protéine plus élevé et une quantité de féculents moindre (les féculents ne servent qu’à amener de l’énergie), mais le cout de la ration serait bien plus élevé.
La ration ménagère reste une très bonne solution pour maitriser la qualité des nutriments apportés, à condition de bien l’équilibrer…